dimanche 3 février 2008

Les projets de films


Bilan de la première phase La première phase du stage de réalisation de film documentaire s’est déroulée du 26 octobre au 7 novembre 2007.

Les résumés des projets présentés

Bahia Bencheikh-Elfeggoun
Bahia est assistante à la réalisation c’est a première fois qu’elle passe à l’acte de réaliser un film documentaire.
Film : Sans titre pour le moment
Résume
Je suis Constantinoise, je vis à Alger depuis 7 ans. A 30 ans je retourne dans ma ville natale dans un but professionnel et m’aperçois de l‘ignorance que j’ai de Constantine ma ville, son histoire, mon histoire…
Le film s’articule autour d’une ville mais pas en tant que telle, il parle d’une part de la relation entre les constantinois et leur ville et d’autre part de ce que ses enfants ont fait d’elle. Il y a ceux qui la connaissent et se taisent. Il y a ceux qui l’ignorent et la quittent. Elle est une parcelle de tous. Tous l’abandonnent.Tous sont responsables. Tous sont coupables.
Le film montre la coupure que JE ressens, il en résulte une relation ambiguë et contradictoire faite de rejet, d’ignorance, de douleur, mais aussi d’amour.
Le film est une histoire d’amour, de celles qui finissent mal, avec le départ de celle qui a pu fuir : moi.
Aujourd’hui, je reviens sur cette triste fin, en quête de moi-même : Qui je suis? Quelles sont mes racines? Qui m’a transmis Quoi? Pourquoi ai-je si peu reçu? Quel héritage me reste-t-il? Pourquoi ai-je fuis ?
Le film pose deux questions essentielles : celle de LA TRANSMISSION et celle de LA RESPONSABILITE de chacun face a cette ville.
Ce film, a travers mon histoire, pose le questionnement de toute une génération par rapport a ses racines et dresse un état des lieux identitaire de l'Algérie aujourd'hui.

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Abdenour Ziani
Abdenour est de président de l’association Cinéma et Mémoire il est acteur de la vie socio - culturelle de la ville de Béjaia.

Reconstituer une partie de cette mémoire a travers les témoignages de ceux qui ont fait et vécu ses évènements et qui ont payés un leurs lourd tribut pour leurs engagement.
La mémoire est ce qui nous reste quand on a tout perdu. Sa transmission devient aujourd’hui un acte de survie et de résistance. Revisiter ces évènements à travers les victimes, leur donner la parole par l’image a fin de raconter leurs espoirs et déceptions avant, pendant et après les évènements. Il s’agit aussi de les réunir devant la caméra pour évoquer nos souvenirs derrière les barricades. C’est une façon de leurs rendre hommage et les réhabiliter, et surtout de prolonger leurs combats et le perpétuer.

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Amine Ait Aoudia
Amine est étudiant à l’université de Béjaia. Il a été projectionniste des rencontres cinmatographiques de Béjaia pendant 3 ans.

Titre provisoire : Les enfants des associations

Après les années de terreur qu’a vécue l’Algérie ; après les émeutes de 2001 en Kabylie, des émeutes qui ont poussé cette région dans une sorte de caverne obscure. A l’absence de sécurité se sont rajoutés les fléaux socio-économiques. En retournant dans mon village natal j'ai constaté que tout parait mis en pause, en laissant le champ libre a toute les dérives.
Les jeunes de cette localité ont le potentiel et l'enthousiasme de faire et de créer dans tous les domaines. Malheureusement les infrastructures et les centres de formation sont presque inexistants, s’ajoute à cela la hiérarchie archaïque laissant ces jeunes accablés. Dans ce milieu, l'association culturelle ou sportive reste le seul refuge des jeunes. Ces associations qui font dans l'activité de survie, peuvent-elles satisfaire les besoins des ces jeunes qui y adhèrent ? Comment font-elles pour exister ? Quels sont les problèmes qu'elles rencontrent ? Qu’ils rencontrent ? Ces associations, peuvent-elles satisfaire les besoins de ces jeunes qui y adhèrent ?
L’idée m’est venue lorsqu'un de mes cousins arrive tout excité pour annoncer sa bonne nouvelle " je viens d'adhérer a une association, ou je pourrais faire tout ce que je veux, j’ai ma place dans un groupe de musique ", "puis... c'est mieux que de passer son temps a fumer des clopes.".
Hamza est un jeune de 22 ans, passionné de musique, il est percussionniste en herbe, l'école primaire ne lui a pas donné la chance de continuer ses études, ce qui l'a poussé a travailler à un âge précoce d'abord comme berger, puis dans le cadre de l’emploi de jeune comme aide cuisinier, un cousin que j'appréciais pour son optimisme et dynamisme.
Khelaf, jeune chômeur de 25 ans, lui qui aime bien les arts de scène, il prend soin des jeune de sa troupe de danse le hip hop. C’est avec ses encourageantes initiatives qu’il permet a Salim, Djamel et les autres de continuer a rêver d'un lendemain meilleur.
L’association TAFOUKHT, qui loin des définitions administratives, est le cadre ou se retrouvent ces jeunes et ils essayent de l’entretenir, de s’entretenir, avec des activités diverses.
C’est à Semaoune que vivent ces jeunes, une commune de la wilaya de Bejaïa, géographiquement distante de 45 Km du chef lieu. Chacun dans son coin, dans les lieux qui les réunissent, au centre culturel de la commune qui était déserté par l’administration, ils ont en pris le soin de le gérer par eux même.
L’idée principale est de rendre hommage a ces jeunes qui ont compris que eux seuls peuvent décider du devenir de la vie commune de leur localité, qui ont compris qu’eux seuls peuvent s’offrir une bouffée d’air dans un milieu rangé par la tradition et la hiérarchie parentale.


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Malika Nédir
Malika est informaticienne.

Virer de bord

1) Idée du film
1) Montrer toute l'absurdité de nos vies et du destin de l'humain dans nos sociétés spectaculaires marchandes.
2) Faire un film avec rien.
3) Faire un film qui dérange la passivité du spectateur.

2) Pourquoi ce film
Ma découverte des écrits de Guy Debord dans les années 80, m’accompagne jusqu’aujourd’hui et m’a donné les clés d’une compréhension aiguisée et lucide de la société dans laquelle je vis. Je n’hésite pas à qualifier Guy Debord de « Marx des temps modernes ». La question qui me poursuit, est comment est il possible que ce visionnaire, cet authentique révolutionnaire, soit ignoré par la majorité de la population des pays dits démocratiques. Je me suis approprié ces idées et ces analyses critiques. Je veux pouvoir en transmettre la compréhension que j’en ai. Alors est née l’idée de faire un film expérimental pour diffuser une des analyses critiques de la société capitaliste la plus avancée et la plus radicale qui soit, et qui a fait ses preuves.

3) Quels sont les personnages, les lieux de tournage
Il n’y a pas de personnages, ni de tournage. Il s’agira de prendre des images actuelles passant à la télévision et que tout le monde a vu. Une voix off raconte ces images autrement, nous renvoyant à l’absurdité de ce qu’on nous donne à voir. Nous ne croyons pas à ce qu’ « eux » nous montre, ni à ce qu’ils nous disent, mais nous voyons ce qu’ils font ou où ça nous mène. Un sous-titrage d'extraits de la société du spectacle, accompagnera tout le film.
Trois niveaux de perception dans ce documentaire. L'image, l'écoute et la lecture. Ces trois niveaux seront totalement cohérents.
- Images : Les lieux fréquentés par la population. Autoroutes, bureaux, métros, Gratte ciels, aéroports, gares, appartements, banlieux, restos, salles de spectacles, bistrots, vacances... pour dégager l’uniformité et la pauvreté de nos vies. Des images d'actualité, pour les détourner et démontrer qu'on nous prend pour des cons.... Toute image détournable pour illustrer le propos.
- Sous-titres : extraits de "la société du spectacle" de Guy Debord
- Voix off : Ecrits, poèmes, propos, réflexions d'individus critiques et rebelles des temps modernes.

4) Idées centrales du film
- Antinomie entre l'ordre actuel des sociétés capitalistes et la nature des choses et de l’humain.
- L'immensité de la pauvreté et de la misère de nos vies.
- Montrer qu’une autre réalité est possible. Nous pouvons supprimer toutes les entraves au développement humain. Toute entrave à la poésie, à la liberté d'aimer, de créer, d'apprendre, comme aujourd'hui les frontières, l'argent, les papiers, le travail, la bureaucratie, la propriété, la justice, la police, et tout ce que nos sociétés on créés sont des entraves permanentes à tout développement humain. Tout est à réinventer pour se réapproprier la vie, et ce n’est pas une utopie, mais le désir profond de tous ceux qui se sont insurgés contre l’ordre établi.

5) Quelques remarques
- Le montage sera déterminant dans ce travail.
- L’enregistrement des images se fera sur disque. Voir comment le faire.
- Commencer par la selection des dires de la voix off, et des textes en sous titres.


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Nabil DJEDOUANI
Nabil est étudiant en cinéma à Lyon, il a déjà participé aux rencontres en tant que stagiaire dans le cadre d’un programme d’échange entre Béjaia et Saint Etienne.

ROCK DIELNA
(Notre Rock)

Synopsis
Alger, 3 février 2007, les pages « Culture » du quotidien El Watan, annoncent le décès d’Omar Amroune, batteur du mythique groupe de rock des années 1980, T34.
L’annonce met en émois toute la scène culturelle algérienne. Tout le monde se souvient de ce clip où il incarnait Boualem El Far, tube de l’année 1984. Formé à la fin des années 70 par Khaled Louma, Mourad Rahali, Omar Amroune et les frères Boukella, T34 allait incarner la révolte de la jeunesse algérienne sous l’ère Chadli, inventait le rock algérien. Mesures cassées, la derbouka est punk et la strato hurle comme une mandole surchauffé.
Apparus aux termes de la colonisation le rock en Algérie demeurera jusqu’aux années 1980 un courant musicale mineure, le raï et le chaâbi demeure les styles musicaux les plus prisés. C’est notamment grâce aux émissions de Aziz Smati, sur Alger Chaîne 3 qu’émergea cette scène, miroir des aspirations d‘une jeunesse qui déboucheront sur les émeutes d’ Octobre 1988.
Hommage aux précurseurs du rock en Algérie, le film fait aussi le constat de la situation actuelle. Malgré sa marginalité le rock reflète les bouleversements sociopolitiques de l’Algérie. Du yéyé de Mazouni aux death metal de Litham, , entre dérision et engagement, le rock ce fait caisse de résonance de l’évolution d’un pays en perpétuel transformation.

Note d’intention
S’il y a bien un univers, en Algérie, qui se caractérise, autant et paradoxalement, par la richesse de sa vie, sa vitalité, et son peu de visibilité, c’est bien celui de la création artistique. La violence de la décennie passée a certes beaucoup ralentie l’émergence publique, au grand jour, de diverses formes d’expressions artistiques. Des artistes ont été fauchés à la vie. D’autres ont pris le chemin de l’exil, notamment en France où ils ont, d’ailleurs et parfois même avec brio, développé leur talent, ajoutant leurs touches à la mosaïque culturelle hexagonale.
L'Algérie est tout autant un pays neuf qu'un creuset où se sont superposés, se sont rencontrés à travers l'histoire (et continuent de le faire), déversés, métissés, de multiples courants musicaux provenant d'Afrique, d'Orient et d'Europe. Il est possible que cela découle de sa position privilégiée au sud du bassin méditerranéen, de la rencontre des cultures locales avec la colonisation à une période donnée, du fait que la musique, par excellence, n'a pas de frontières. Toujours est-il que, sans hiérarchie aucune, cette diversité ne semble pas avoir d'équivalent dans le reste du monde arabe - où l'on a coutume et obligation officielle de classer l'Algérie. La diversité ne se donne pas à voir seulement dans la multitude des genres existants, mais également et surtout dans le foisonnement des rythmes, mélodies et instrumentations qu'on peut y trouver.
Aborder le rock algérien c’est rompre avec les représentations usuelles d’une Algérie austère au progrès, à la modernité, c’est réagir au conformisme actuel dans lequel s’enfonce la culture algérienne, c’est revenir sur une période d’exaltation récente mais oubliée, recouverte des décombres de la violence s’étant abattue sur ce pays durant une quinzaine d’années.
Ce genre musical, resté jusque là subversif, engagé, politique, contrairement au Raï, traduit dès son apparition en Algérie les transformations culturelles qui animent la sphère musicale et expriment les mouvements sociaux qui la portent ou la transcendent.
C’est de cette histoire, de cette vie dont il sera question dans ce film documentaire qui déclinera cette expression sociale qu’est le rock à travers trois repères chronologique essentiels : les précurseurs de 1954 à 1980, l’âge d’or de 1980 à 1994, la scène actuelles de 1994 à nos jours…
Par des portraits d’artistes tel que Khaled Louma leader de T34, Lotfi Attar de Raïna Raï, Cheikh Sidi Bemol, Moh KG2, de groupes tel que les Abranis, Litham, se combineront analyses et reconstitutions historique en donnant le plus souvent la parole aux acteurs et en entrecroisant constamment témoignages et images d’archives hétéroclites : scopitones, clips, captations, fictions .Aziz Smati, animateur de la première émission ayant diffusé du rock algérien sur les ondes d’une radio nationale au début des années 80, avec humour et en arabe dialectal sera le narrateur de cette aventure rock.
Histoire de l’émergence des mouvements de modernisation au plan musical mais aussi celle des périphéries sociales et culturelles, cette investigation tient à retracer la longue litanie des chansons et musiques échos souvent oubliés de l’irruption de cette mutation socio-musicale qui constituera, dès la seconde moitié des années 70, un des espaces de référence essentiel pour la majeure partie des jeunes Algériens, expression qui représentera une véritable rupture avec les litanies rassurantes et ronronnantes qui monopolisent les médias algériens, tous aux mains du pouvoir à la fin des années 70, quand émerge ce nouveau son, celui des guitares électriques et synthétiseurs.
Histoire également de ce puissant élan de créativité d’une jeunesse longtemps marginalisée, aux mots toujours trop crus parce que trop vrais.
Raconter le rock algérien d’hier et d’aujourd’hui, c’est proposer une explication de ce qui se joue culturellement et socialement en Algérie à travers les termes, visions et positions des nombreux exclus du système politique que sont les jeunes de ce pays. C’est comprendre comment, avec ses mots et ses sons, une jeunesse décline ses envies et ses angoisses.

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Meriem Bouakaz
Est vétérinaire de formation, aujourd’hui elle participe au ciné-club de Constantine. Elle est déléguée médiacle.

Les Harraga

La manière dont est traité ce sujet par les médias étrangers et sa banalisation m’ont profondément choquée. Le sujet se résumait à des chiffres et quelques images avec, en toile de fond, la peur des européens d’être envahis par cette vague humaine venant du sud. Lampedusa, Gibraltar ou les Canaries nous sont devenus des noms familiers mais les drames qui se jouent en haute mer sont à peine effleurés, ou alors carrément ignorés, le plus important étant que cette vague n’atteigne pas les côtes européennes.
Vient ensuite le cas concret d’un jeune, dont l’histoire m’a été racontée par sa sœur, survivant d’une « harga » qui a mal tourné et dans laquelle ont péri plusieurs de ses compagnons de ce voyage inachevé.
Le sujet s’est en réalité imposé de lui même à moi et j’ai commencé alors à m’intéresser à ce que rapportait la presse écrite et notamment les témoignages de harraga.
Premier constat : il n’y a pas de profil type du harrag, il peut être un homme ou une femme, un chômeur, une étudiante ou un médecin et cette diversité m’interroge sur leur point commun, ce désir fou de partir chercher sa vie ailleurs que dans son propre pays. Impossible de rester insensible devant tant de détresse, de réprimer mes propres questionnements. Pourquoi veulent-ils tous partir coûte que coûte, acceptant tous les risques, bravant des dangers qu’ils savent terribles ? Qu’est ce qui les pousse à fuir leur pays ? Pourquoi sont-ils toujours plus nombreux à choisir cette voie ? Qu’est ce qu’ils cherchent ? Qu’espèrent-ils trouver ? Quel est donc ce rêve pour lequel ils sont prêts à mourir ?

Pourquoi ce film ?
Il répond à ce qui est peu à peu devenu pour moi une nécessité : poser un regard personnel, le mien, sur notre société. Par réaction à l’image que nous reflète l’occident, par réaction aussi à celle, négative, dévalorisante, détestable, que nous nous faisons de nous-mêmes, après tous les échecs, qui ont jalonné notre marche forcée vers la désillusion.
Il se veut aussi une exploration de ma propre souffrance de candidate au départ.

Les personnages
Un jeune rescapé : démuni et qui depuis le mariage d’un frère n’a plus d’espace a la maison.
Une association de parents de disparus qui a été crée à Annaba.
Une harraga arrivée a bon port, médecin, elle se trouve en Espagne actuellement.

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Chérif Messaouden
Chérif est Directeur du centre culturel de Bouzegane un village de Tizi-Ouzou, ils a participé à tous les stages des Rencontres Cinématographiques de Bejaia.

Arrac negh (Nos enfants) titre provisoire

L'idée du film.
Lors du boycott scolaire qui avait été lancé par le mouvement culturel berbère (MCB) pour la reconnaissance officielle de la langue tamazight et son introduction dans l'enseignement de l'école à l'université , j'ai participé à plusieurs manifestations pendant cette période de "dissidence scolaire" de l'année 1994/1995 . Beaucoup d'encre a coulé .C'est pour mieux comprendre cette épopée à inscrire à l'actif du long combat à l'amazighité que j'ai décidé de porter un regard critique de la réalité vécue de cette période avec toute la liberté et tout le recul nécessaire à travers l'image .

Pourquoi ce film.
Plus d'1 millions d’élèves, tous paliers confondus et d'étudiants étaient alors entrés en "dissidence scolaire". Un immense sacrifice qui leur coûtera la perte d'une année scolaire. De mémoire d’algérien, jamais une action de revendication aussi extrême bien que pacifique n'a été mené depuis l'indépendance. Il est vrai qu'au plus fort de la guerre d’indépendance, des étudiants algériens s'étaient distingués par une action aussi spectaculaire en désertant les bancs des universités et lycées pour rejoindre les rangs de la révolution.
Le MCB qui avait lancé le fameux appel au boycott scolaire sous le slogan " Ulac Lacul ma Ulac Tamazight" a- t-il associe à ce mot d'ordre touts les parties concernées ainsi que l'élite Kabyle ? Pourquoi une décision aussi radicale ? Qu’elles sont les motivations et les conditions dans les quelles avaient été prise cette décision? a-t-il mesure les conséquences de cette action?n'a-t-il pas surestimé ces capacités d'influer sur les événements?comment un mouvement populaire , pacifique reconnu comme repère fondamental du combat démocratique de l'Algérie indépendante s'est laissé affliger un sacrifice immense et douloureux même au élèves? Un mouvement prometteur, qui depuis les évènements d'Avril 1980 (printemps berbère) n'a cessé de semer la liberté à tout les segments de la société (la liberté d'expression , le combat des femmes , la défense des droits de l'homme...

Les personnages.
Mokdad Sifi , 1er ministre à l'époque du boycott scolaire
Ahmed Ouyahia , négociateur , coté pouvoir , des accords du 22 avril 1995.
Djamel Zenati , porte parole des commissions nationales du MCB
Ali Brahimi , membre " "
Said Boukhari , " " "
El hadi Ould Ali , président de la coordination nationale du MCB
Mohand Ikherbane , membre " "
Hafid, élève au lycèe lors du boycott scolaire
Salhi , sociologue
Ali Mokrani, président de l'association des parents d'élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou

Lieu de tournage.
En Kabylie.

Traitement de sujet.
A travers l’image, je vais aller chercher des réponses chez les protagonistes que ce soit du coté de pouvoir ou du mouvement afin de mettre la lumière sur un événement inédit dans l'Algérie indépendante. Avec ma caméra j'essayerai d'apporter un autre regard sur les conséquences de la dite action notamment sur les répercussions d'une désertion de plus d'une année des bancs de l'école et de l'université sur leur scolarité, leur psychologie, leur vie tout court (délinquance etc..), ainsi que sur les raisons du début de la fin d'un mouvement prometteur.
J'utiliserai également des images d'archives et des journaux qui ont couvert cette période.


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Youcef Benheni

L’idée du film
Depuis longtemps et bien des jours que dieu fait, un tableau de peinture de l’artiste peintre Ghedjati me taraude l’esprit surtout par l’entêtement de refus catégorique de l’artiste à entendre parler de la vente de sa création artistique malgré les offres alléchantes qu’il avait reçus dans son atelier ou lors dés expositions dans des établissements publics notamment dans sa ville quelle a vu naître et demeurant dans un quartier populaire de Sétif situé à l’Est de l’Algérie.

Pourquoi ce Film
Mon sujet de film sur le portrait de cet artiste également enseignant de dessin dans un CEM vivait dans des conditions pauvre et malheureuses.
L’intérêt de ce projet cinématographique est de comprendre la passion de Ghedjati pour cet art.
Comment vit-il cet passion ?.
Les difficultés de la vie ont une influence sur sa peinture ? Pourquoi tout ce mystère sur ce tableau si particulier ? Cerner ce fameux tableau, ainsi que cette spontanéité de peindre facilement toute émotions ? Ce tableau exprime t-il un repli sur soi ? une enfance tourmentée ?

Personnages du film
Mustapha Ghedjati né en1953 à Sétif. Il est Professeur d’éducation artistique de 1980 à 1992, Inspecteur d’éducation artistique depuis 1993. Il est autodidacte.
Les amis du quartier, ses collègues au CEM.

Lieu du tournage
- Son atelier (galerie d’exposition).
- Lieu du travail
- La ville de Sétif (quartier de résidence).

Traitement du film
Je compte faire cinq jours de tournage et à travers l’image, je veux extérioriser les sentiments de Ghedjati par le biais de son tableau inédit et la relation intense et intime qui existe, et les souvenirs de son enfance à ce jour.
Ce film est une occasion de ressortir ce bohème de la peinture de l’ombre et mettre la lumière sur un artiste autodidacte marginal.